Les initiatives

La commune de Hoort et le territoire de Hagenow-Land sont précurseurs dans la production d'énergie éolienne. Des citoyens ainsi que l’administration locale détiennent des parts de ces parcs éoliens. Le défi actuel : utiliser cette énergie pour la production de chaleur locale.

Chemnitz a été plusieurs fois récompensée par le European Energy Award pour sa politique climatique locale réussie. Le quartier de Chemnitz-Brühl illustre comment des mesures de transition énergétique peuvent être intégrées à des projets de renouvellement urbain à l’échelle des quartiers.

Munich ambitionne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2035. En misant sur une approche globale de la rénovation urbaine à l’échelle des quartiers, la capitale bavaroise transforme son patrimoine bâti pour aboutir à des quartiers durables à impact climatique neutre. Forte des réussites obtenues dans plusieurs quartiers-pilotes, la métropole prévoit de généraliser ces initiatives à l’ensemble de la ville d’ici 2035.

Le Landkreis de Lörrach vise à décarboner son approvisionnement en chaleur d’ici 2040. Particularité de sa stratégie élaborée en 2021 : la stratégie chaleur a été conçue directement pour les 35 communes de l’intercommunalité. Un exemple précurseur de la planification locale de la chaleur.

Comment réussir la transition vers une chaleur neutre en carbone d’ici 2035 ? Greifswald a installé l'une des plus grandes centrales solaires thermiques d'Allemagne pour passer à la chaleur renouvelable. Chaque quartier doit identifier les opportunités d’économies d’énergie et de chaleur.

De la production d’hydrogène à la construction d’un réseau de chaleur urbain approvisionné en énergie décarbonée, Pau constitue une véritable terre d’innovation pour la transition énergétique. La clef de la réussite locale : des investissements et des accompagnements conçus pour profiter au plus grand nombre.

Atteindre la neutralité climatique en 2030 : l’objectif de la Métropole de Lyon est ambitieux. Les moyens mis en œuvre aussi : pour la production d’énergie et de chaleur renouvelables, l’implication des citoyens et la maîtrise des consommations, Lyon fait figure de collectivité-pilote en France et en Europe.

Le réseau de chaleur de Brest, alimenté à 90 % en énergies renouvelables et de récupération, est une infrastructure pionnière. Mais Brest ne se repose pas sur ses lauriers : par une planification énergétique rigoureuse et une forte implication dans les programmes de coopération européenne, la ville poursuit une transition énergétique audacieuse.

À Metz, la rédaction collaborative du plan Climat-Air-Énergie territorial s’inscrit dans une dynamique locale de transition articulée autour de deux piliers : l’implication citoyenne, notamment pour changer les habitudes de consommation, et l’expertise technique au service de la performance énergétique des infrastructures.

La ville et le Landkreis de Ludwigsbourg affichent des ambitions importantes en faveur de la protection du climat : tandis que la ville opère le tournant vers la chaleur renouvelable à l’aide de technologies innovantes, le Landkreis se consacre à décarboner son administration.

Pour une organisation durable de nos villes, comment passer de la vision à l'action concrète ? C'est la question posée par les collectivités territoriales qui se sont fixé pour objectif la neutralité climatique. Munich a développé un outil prometteur : les « terrains d’action ».

Peu de villes françaises s'engagent aussi massivement pour réduire leur empreinte carbone : la ville de Lyon consacre un tiers de son plan d'investissement pluriannuel à la transition écologique. «L’ambition est à la hauteur du défi et nous aurons besoin de toutes les énergies pour le relever», d’après le maire Grégory Doucet.

Détruite durant la Seconde Guerre mondiale, Siegen s’est reconstruite – et a placé la voiture au centre de son développement urbain. La rivière qui traverse le centre a alors été recouverte d’une dalle de béton et utilisée comme parking. En 2012, la ville l'a démoli, a renaturé les berges et a ainsi engagé une profonde transformation.

À Pau, les transports publics roulent désormais à l’hydrogène. Produit localement en utilisant la ressource hydraulique en place, la ville vise à terme une production d’hydrogène vert alimenté à 100 % par les panneaux solaires de la ville. Cette première expérience nourrit les réflexions nationales sur le potentiel de l’hydrogène, mais aussi plus largement sur les stratégies de rénovation urbaine et de transition énergétique des collectivités territoriales.

Ça bouge dans le nord de la France : la communauté urbaine Dunkerque, bastion industriel français en perte de vitesse depuis les années 1980, s’implique pour accompagner la transformation des industries locales et réaménager son paysage urbain. Objectif : concilier dynamisme industriel, qualité de vie des habitants et réduction drastique de l’empreinte climatique.

Après la fermeture de ses mines en 1986, Loos-en-Gohelle est parvenu à construire un projet collectif de résilience territoriale en faveur d’une transition socio-écologique. Si la commune a réussi à mobiliser ses citoyens, c’est aussi grâce à une politique culturelle participative courageuse et innovante.

Après la fracture liée à la disparition de la RDA, le district du Burgenland se prépare à une nouvelle rupture : celle de la sortie du charbon. Celle-ci entraîne des transformations économiques et sociales majeures mais aussi des opportunités pour une réflexion collective sur l’avenir de la région.

Le village de Nebelschütz en Saxe, marqué par la culture sorabe, veut rester vivable pour la génération de ses petits-enfants. La commune encourage l’agriculture biologique et finance la renaturation de surfaces par un éco-compte local permettant la compensation de l’artificialisation des sols.

La ville universitaire de Marbourg dans le Land de la Hesse souhaite réduire ses émissions de CO2 et s’engage à la neutralité carbone d’ici 2030. Pour atteindre son objectif en collaboration avec les citoyens, la ville a élaboré un plan d’action climatique avec la participation de la société civile.

Depuis 2012, les cantines scolaires de Mouans-Sartoux offrent des repas 100% bio et local. Grâce à la régie agricole, la ville cultive ses légumes bio sur place, s’engage pour l’éducation à l’alimentation durable pour tous et inspire d’autres communes à oser leur transition alimentaire locale.