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À la suite de la fermeture de ses mines dans les années 1980, Loos-en-Gohelle, ancien haut lieu minier du nord de la France, est devenu un modèle de commune écologique. L’action culturelle et son importance singulière dans la transformation dite « du noir au vert » demeurent encore peu connues. À l’échelle du Bassin minier des Hauts-de-France, la sortie du charbon a été accompagnée par une politique d’équipement et d’investissement culturel visant à faire évoluer l’image extérieure de ce territoire. Cette étude met en évidence la singularité de l’approche loossoise, dont l’ambition est d’abord d’impliquer ses propres habitant.e.s à la transition écologique et sociale du territoire. Ce travail culturel participatif est ainsi devenu un outil d’émancipation. Toutefois, au cours des dernières années, les possibilités de mobilisation de la population semblent être à un tournant. Loos-en-Gohelle fait face au défi de construire de nouvelles formes de participation culturelle afin d’éviter l’essoufflement de son dynamisme.