Le travail culturel participatif – un levier de la transition écologique et sociale ?

À Loos-en-Gohelle, ancien haut-lieu minier du nord de la France, la politique culturelle participative a considérablement contribué à améliorer la situation socio-économique et à développer des projets durables. Cet exemple local le montre : le travail culturel participatif est une composante centrale de la transformation écologique et sociale des villes et des communes.
En Allemagne, le programme Aller.Land soutient les projets culturels axés sur la participation, avec un accent particulier sur les régions rurales et en difficulté structurelle. En ville, des initiatives urbaines utilisent également des méthodes créatives pour encourager la participation – car pour parvenir à une transition écologique socialement juste et démocratique, la coopération entre l’ensemble des acteurs et des actrices de la société est essentielle. Mais pourquoi les approches créatives et artistiques sont-elles justement si importantes pour impliquer les habitants ? Quels défis ces projets culturels participatifs rencontrent-ils dans la pratique ? Et dans quelle mesure tenir compte des hiérarchies et de la répartition des pouvoirs au niveau local ?
À l'occasion de la publication de l’étude sur Loos-en-Gohelle par le Forum pour l’avenir franco-allemand [disponible en allemand, la traduction en français suivra], Julia Plessing a détaillé cet exemple et discuté des questions susmentionnées avec Grit Michelmann, référente du programme Aller.Land, ainsi qu’avec toutes les personnes participantes.
En Débat
Avec le format En Débat, le Forum pour l’avenir franco-allemand souhaite partager les résultats de son travail de recherche. Les rencontres sont l'occasion d'un échange sur les démarches de transition écologique et sociale mises en œuvre en Allemagne et en France.
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Crédit photo : © Johanna Fischer Photography
Julia Plessing est depuis avril 2021 directrice scientifique du Forum pour l’avenir franco-allemand, soutenu par le BMBF et affilié auprès du RIFS à Potsdam.
De 2006 à 2020, Julia a travaillé dans la coopération au développement, d'abord à la GIZ (Agence allemande pour la coopération internationale), puis en tant qu'experte en analyse de genre, évaluation et recherche en Afrique australe. Elle a étudié les sciences politiques internationales à Bologne, Brighton, Paris et Amsterdam et a terminé son doctorat en 2020 (sujet : Challenging Elite Assumptions on Citizen Participation against Development Realities on the Ground) à l'université de Johannesburg.