Accélérer le déploiement des énergies renouvelables dans les territoires
Nous avons abordé les obstacles rencontrés par les collectivités de part et d'autre du Rhin – notamment en matière des procédures de planification, d’autorisation et de mise en œuvre – les approches prometteuses ainsi que les principaux freins à lever. Avec la loi APER et les zones d’accélération, la France s'efforce de rattraper son retard dans ce domaine. Le dialogue s'est appuyé sur un retour d’expérience de nos partenaires à Metz concernant l’état d’avancement du zonage, les obstacles et leviers rencontrés, ainsi que l’intérêt de cette démarche.
En Allemagne, la récente loi sur les besoins en surfaces éoliennes (WindBG) a fixé des objectifs contraignants pour la désignation de zones d'énergie éolienne (2 % du territoire jusqu’en 2032). Nous avons discuté de l'impact de ces instruments sur la pratique des collectivités dans les deux pays, des défis qu'ils représentent et des enseignements que l'on peut tirer de leur comparaison. Nous avons aussi examiné les exemples de l'Agence photovoltaïque de Munich et de l'association Sonneninitiative e.V. de Marbourg, deux approches locales visant à mettre en relation les acteurs des territoires pour développer les installations photovoltaïques en toiture.
Les dialogues entre pairs
L’un des piliers sur lesquels repose le travail du Forum pour l’avenir franco-allemand est celui du dialogue. Celui-ci est un instrument indispensable pour identifier et comprendre les solutions trouvées localement. Nos dialogues réunissent des acteurs et actrices de terrain français et allemands : employés et directeurs d’administration territoriale ou municipale, acteurs associatifs locaux et autres porteurs des transformations engagées localement. Ces espaces d’échange favorisent la mutualisation des expériences, la réflexivité et la coopération franco-allemande.
La majorité des dialogues est organisée en ligne pour une durée de 2 heures et réunit entre 10 et 20 participants français et allemands. Une traduction simultanée permet à chacun de s’exprimer dans sa langue. Chaque dialogue est structuré en deux parties : tout d’abord, une à deux collectivités racontent leur expérience sur la thématique retenue et répondent aux questions des participants ; la deuxième partie est consacrée à un échange modéré par le Secrétariat du Forum, structuré autour des sujets que les participants souhaitent approfondir.